« Le viol » un téléfilm poignant

© Thierry Valletoux - EuropaCorp Television FTV

« Le viol » est un téléfilm diffusé sur France 3, d’Alain Tasma. Il retrace l’histoire vraie de deux Belges, agressées et violées par trois hommes alors qu’elles faisaient du camping sauvage dans les calanques de Marseille en 1974. Ces deux jeunes femmes (Araceli Castellano et Anne Tonglet) vont alors porter plainte et refuser que le tribunal correctionnel se charge de l’affaire. Elles souhaitent que justice soit rendue, et que les coupables soient jugés en Cour d’Assises. Demande inconcevable dans la société patriarcale des années 1970, où le viol ne représente alors qu’un délit mineur. Gisèle Halimi, grande avocate de la cause féministe (Clotilde Courau dans le film) se saisit alors du dossier, accapare les médias et se lance dans un des plus grands procès de l’histoire féministe. Grâce à cette affaire, le viol est enfin reconnu comme un crime.

Ce magnifique téléfilm permet de mieux comprendre le calvaire des victimes de viol, que l’on n’écoute pas ou peu. Il met en lumière l’inhumanité d’alors, notamment celle des juges d’instruction et de l’équipe médicale. Il permet également de prendre conscience du chemin parcouru par les féministes pour faire avancer les droits des femmes et les mœurs intolérables de l’époque. C’est un film choquant, de par sa violence physique (tortures infligées aux victimes, viol) mais aussi morale et verbale (insultes faites aux féministes, refus d’entendre les victimes, inhumanité des médecins, exclusion, humiliation).

Cependant, le caractère extrêmement violent du viol n’est toujours pas entièrement reconnu par la société aujourd’hui encore. En effet, seulement 10% des victimes osent porter plainte et les violeurs n’écopent en général que de cinq ou six ans de prison.

 

« Le viol » est disponible en replay sur france.tv jusqu’au mardi 26 septembre: https://www.france.tv/series-et-fictions/telefilms/245567-le-viol.html

Lucie Barresi

Crédits photos: © Thierry Valletoux – EuropaCorp Television FTV 

À propos de Lucie Barresi

Bonjour,  Je m'appelle Lucie et je suis actuellement en troisième année à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse (Sciences Po Toulouse).  J'ai obtenu mon baccalauréat en 2018 (filière ES op sciences politiques). J'ai préparé le concours commun d'entrée à Sciences Po durant mon année de Terminale. J'ai, pour cela, intégré une prépa privée (Tremplin IEP). Par la suite, j'ai pu travailler pour cette entreprise, en parallèle de mes études en tant qu'assistante de communication.  Cette année, je suis en "mobilité". Autrement dit, je suis toujours rattachée à Sciences Po Toulouse mais je ne suis plus les cours de Sciences Po pendant un an. J'ai d'abord effectué un service civique de 7 mois au sein de la préfecture de Tarbes. Ensuite, j'ai fait un erasmus à l'Université Pablo de Olavide (Séville, Espagne).  L'année prochaine, je retournerai à Sciences Po Toulouse pour deux ans afin d'obtenir un master.  Les IEP sont différents des autres facultés ou des autres écoles. En effet, ils ne délivrent qu'un seul diplôme nommé "Diplôme d'établissement de Sciences Po". Autrement dit, il faut effectuer 5 ans pleins au sein de l'IEP pour décrocher le diplôme. Sciences Po ne délivre que des équivalences en terme de Licence par exemple. Outre cela, les débouchés sont nombreux et très divers. Tout dépend du master choisi. Les matières que nous suivons à Sciences Po sont : le droit, l'économie, l'histoire, les sciences politiques, les langues (nous pouvons aller jusqu'à 4 langues), la sociologie etc. En plus de cela, chaque année de nouveaux cours s'ajoutent à ce tronc commun.  Je me tiens à la disposition des futurs étudiants pour toute question ou renseignement supplémentaire sur le fonctionnement de Sciences Po.   

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