… de retour à Tarbes !

Mes souliers sont rouges ©Mes souliers sont rouges

Leurs souliers sont bien rouges ! et ont frappé le sol de la Gespe accueillis par une salle chauffée par une première partie « A la bonheure » aussi rafraîchissante que détonante !

Mais la foule s’est fait plus dense pour le groupe normand venu dans nos montagnes retrouver la gastronomie et nous parler de « leur mer »… Le coup de soulier rouge lancé par Deny sur sa contrebasse pour la mettre à hauteur (on voit qu’elle a vécu !) donne le départ : le répertoire sera fait d’une sélection de « classiques », agrémentés de nouveautés créées pour leur nouvel album à sortir au printemps prochain. Ce futur album sera ainsi composé de chansons à textes traditionnels, de plus de 150 ans d’âge pour certaines histoires, collectées puis sélectionnées et mises au « pied » sonore du jour par le groupe…

Le groupe justement : cinq musiciens normands donc, aussi bons instrumentistes que chanteurs – en polyphonie pour la finale – et qui jonglent entre guitare, banjo pour Efflam, podorythmie ou encore accordéon pour Simon, Uilleann pipes, flûte irlandaise, whistles et violon pour Jacky, mandoline, percussions pour François.

Surprise pour les Bigourdans en milieu de programme : la montée sur scène du groupe des Vox Bigerri (Pascal Caumont, Régis Latapie et Bastien Zaoui) venus échanger en polyphonie avec eux 2 chansons de répertoire réciproque. L’occasion pour le groupe d’affirmer ses valeurs : passer ensemble ce moment sur scène, « c’est comme ça que l’on rencontre l’autre, l’étranger, l’inconnu ».

La participation du public est sans faille : chansons à réponses, battements de mains et de pieds en rythme, reprises en chœurs féminins, puis issus des gradins et enfin « pour la parité », masculins ! Les quelques enfants présents ne sont pas épargnés : «N’ont-ils pas école le lendemain ? Ah non, c’est vrai, c’est samedi… Ils ne sont pas aimés, les pauvres pour se retrouver là au pied de la scène risquant d’être piétinés… mais il faut en prendre soin, comme des lapins dans les sous-bois » ont-ils introduits en début de concert avec leur Arbre… Ils sont ainsi invités sur scène pour une « polka » pendant que leurs parents frappent le sol de la Gespe d’une farandole géante…

Le concert ne saurait se conclure sans leur chanson éponyme : « Mes souliers sont rouges » qui fait revenir les artistes sur scène pour ce « come-back » final !

Moment convivial et participatif, invité à se prolonger sous forme de don pour leur prochain album, participatif aussi dans sa promotion qu’ils veulent empreinte de « créativité», de « farfelu » …mais aussi convivial en fin de soirée autour du comptoir de la Gespe pour des échanges musicaux et culturels !

Hélène Francès

Retrouvez toutes les informations sur leur site internet Mes souliers sont rouges et sur leur page facebook.