Le festival de théâtre « Festitarbes » est organisé par les associations du « Théâtre de l’Or Bleu« , « Les Gens Nouveaux » et « Hadjuk » qui ont contribué pour la seconde année au divertissement des Tarbais. Pour cette nouvelle édition, Marie-Anne Gorbatchevsky avait prévu de réunir le public dans l’ancienne école privée Saint Dominique à Tarbes.
Ce lieu a permis aux Tarbais de découvrir un autre joyau de leur ville. Toutes les personnes qui passaient par là ont dû s’acheter des minerves car la devanture était intrigante dans cette rue terne !
J’ai donc participé bénévolement aux deux soirées. Le festival proposait trois représentations théâtrales ainsi que des concerts.
« I took a trip to Hawaï » parlait des sectes sataniques sous les tropiques avec deux actrices déjantées qui ont embrumé les esprits ! Pour ma part, j’ai eu du mal à comprendre le sens de cette pièce contemporaine ! Néanmoins, j’ai beaucoup aimé la touche de chorégraphie qui rattrapait le tout, à mon goût.
« Courses de mob‘ » mise en scène par Maxine Reys, nous présentait trois jeunes gens qui apprenaient la souffrance du corps en faisant des expériences, comme sauter d’un arbre puis retomber sur des cartons couverts d’un matelas et prendre la fuite en mobylette pour échapper à des chiens enragés en Roumanie ! J’ai trouvé la coupure géniale avec des phrases cultes : « Ah! Tu m’as pété la rate ! » et le « de toute façon on est que des merdes ! Regarde bien ma tête de naze ! Tiens je vais rejoindre les autres aux toilettes sèches ! ». Le meilleur reste les phrases des enfants comme « il est mort ? ». Un fou rire général !
« Intelligent » nous racontait l’histoire de Louis qui voulait devenir star du rock en profitant de sa rupture pour trouver l’inspiration. Le mélange des notes de guitare et de la poésie de la vie m’ont plu. Le décor, composé de lampes suspendues et de canettes dispersées entre les fauteuils, était vraiment très original. Entre expressions farfelues – « rajouter du lait dans sa farine » et nostalgie de l’enfance, « prendre un rouleau de sopalin et en faire une longue-vue » – la compagnie Tranx a su manier humour et pessimisme.
La partie bénévolat s’est bien déroulée. J’ai participé à la vente de parts salées-sucrées, au service du bar et à la gestion des entrées. En échange, j’ai pu assister aux spectacles et aux animations comme « autostop » qui est une reconstitution des conversations que des personnes ont pu avoir en faisant du stop.
Pour conclure, je dirais que cette seconde édition du « Festitarbes » est une réussite et qu’il me tarde de pouvoir y retourner l’an prochain !
Enora Despujol