« Même pas peur ! »

©PHOTOPQR/LE PARISIEN/GUILLAUME GEORGES

Nous nous souvenons tous de ce début d’année 2015. Les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge ont marqué les cœurs et les mémoires. Il y a un an, la France avait manifesté sa solidarité aux familles des victimes. Les Français s’étaient regroupés sur les plus célèbres places de France, dans les rues de leur ville, pour rendre hommage et surtout clamer leur indignation. C’était la marche de la République.

Il y a un an, des citoyens étaient tués à cause de leurs caricatures, de leur confession religieuse ou encore en faisant leur devoir de policier. Le monde entier avait soutenu la France et plusieurs dirigeants venus de pays du monde entier avaient défilé bras dessus, bras dessous.

Le 05 janvier 2016, en l’hommage des victimes du terrorisme, le Président de la République, François Hollande et la maire de Paris, Anne Hidalgo ont inauguré trois plaques de commémoration. Toutes trois recouvertes du drapeau tricolore. La première, en la mémoire de ces douze dessinateurs courageusement insolents, a été dévoilée devant le siège de Charlie Hebdo.
Non loin de la première plaque, une seconde a été découverte en la présence du Premier ministre, Manuel Valls. Cette dernière nous rappelle la mort héroïque de ce policier, Ahmed Merabet, qui avait tenté d’arrêter les terroristes.
Porte de Vincennes, une troisième plaque a été inaugurée, sur l’enseigne de l’Hyper Cacher, à l’endroit même où quatre personnes ont perdu la vie, ce 9 janvier 2015.

Mais la commémoration ne s’est pas arrêtée là. Le 7 janvier, la Place de la République était noire de monde. Au milieu de cette foule, se trouvait Renaud Séchan, figure emblématique de la chanson française, qui a tenu à apporter son soutien aux familles des victimes.

Quelques jours plus tard, une quatrième plaque a été découverte en mémoire de Clarissa Jean Philippe, jeune policière municipale abattue froidement par deux balles dans le dos.  La rue de la Paix a également été rebaptisée rue de la Paix Clarissa Jean-Philippe.

Manuel Valls a aussi tenu un discours lors de la cérémonie devant l’Hyper Cacher.

Mais, un an après ces actes de barbarie, qu’en est-il de la presse satirique ? Peut-on encore tout dire et rire de tout, sans craindre de représailles ? La couverture de Charlie Hebdo « L’assassin court toujours » entraîne à nouveau plusieurs polémiques.

Quelques dessinateurs célèbres, comme Plantu, défilent dans les écoles afin de sensibiliser les jeunes à la liberté d’expression. Ces derniers sont de plus en plus sensibles aux menaces terroristes et le gouvernement met tout en œuvre pour limiter les attentats.

Comme l’a affirmé François Hollande dans ses vœux pour l’année à venir : ce n’en est pas encore terminé avec le terrorisme. Mais, reprenons la phrase de Renaud, scandée trois fois par le chanteur, Place de la République : « Même pas peur ! ».

Lucie Barresi

À propos de Lucie Barresi

Bonjour,  Je m'appelle Lucie et je suis actuellement en troisième année à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse (Sciences Po Toulouse).  J'ai obtenu mon baccalauréat en 2018 (filière ES op sciences politiques). J'ai préparé le concours commun d'entrée à Sciences Po durant mon année de Terminale. J'ai, pour cela, intégré une prépa privée (Tremplin IEP). Par la suite, j'ai pu travailler pour cette entreprise, en parallèle de mes études en tant qu'assistante de communication.  Cette année, je suis en "mobilité". Autrement dit, je suis toujours rattachée à Sciences Po Toulouse mais je ne suis plus les cours de Sciences Po pendant un an. J'ai d'abord effectué un service civique de 7 mois au sein de la préfecture de Tarbes. Ensuite, j'ai fait un erasmus à l'Université Pablo de Olavide (Séville, Espagne).  L'année prochaine, je retournerai à Sciences Po Toulouse pour deux ans afin d'obtenir un master.  Les IEP sont différents des autres facultés ou des autres écoles. En effet, ils ne délivrent qu'un seul diplôme nommé "Diplôme d'établissement de Sciences Po". Autrement dit, il faut effectuer 5 ans pleins au sein de l'IEP pour décrocher le diplôme. Sciences Po ne délivre que des équivalences en terme de Licence par exemple. Outre cela, les débouchés sont nombreux et très divers. Tout dépend du master choisi. Les matières que nous suivons à Sciences Po sont : le droit, l'économie, l'histoire, les sciences politiques, les langues (nous pouvons aller jusqu'à 4 langues), la sociologie etc. En plus de cela, chaque année de nouveaux cours s'ajoutent à ce tronc commun.  Je me tiens à la disposition des futurs étudiants pour toute question ou renseignement supplémentaire sur le fonctionnement de Sciences Po.   

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