Une remise en cause de l’éducation

Captain Fantastic est un film américain, écrit et réalisé par Matt Ross, qui a remporté le prix « Un Certain regard » au Festival de Cannes.

Le film est centré sur une famille où le père Ben et sa femme ont fait le choix d’élever eux-mêmes leurs six enfants en autarcie, en pleine forêt. Dès leur plus jeune âge, les enfants ont donc appris à chasser et à cultiver pour se nourrir, ainsi qu’à vivre en parfaite harmonie avec la nature. Ils ne vont pas à l’école mais leur père leur enseigne notamment la lecture et la musique. Les enfants sont engagés, intelligents et très marginalisés par l’entourage de leurs parents qui ne supportent pas le mode de vie de ces derniers, le considérant malsain. La mère souffre d’une grave maladie mentale et Ben est obligé de l’amener dans un hôpital dans lequel elle va se suicider. Au départ Ben ne veut pas descendre de la montagne par peur que le père de sa femme ne l’attaque en justice afin de récupérer la garde des enfants. Seulement il réalise que les derniers vœux de sa femme ne seront pas exaucés. La mission «sauver maman» est alors lancée ! La famille délaisse son cocon naturel afin de faire respecter le testament de la mère.

Ce film plein d’humour nous fait nous questionner sur l’éducation et notamment l’école. Il présente une forme d’éducation alternative. La plupart des films à ce sujet finissent par démontrer que des enfants éduqués dans de telles conditions ne pourront jamais savoir se conduire en société. Captain Fantastic ne nie pas ce fait, mais il soutient que les enfants n’ont aucun intérêt à faire partie de cette société qui les dessert. Les questions des jeunes sur la mort ou sur la sexualité remettent en cause notre société pleine de tabous. Ce film nous encourage à nous demander si ces derniers protègent réellement les enfants ou les parents. Il nous rappelle l’essence de la vie par la nature et la soif de savoir.

Nous vous conseillons vivement d’aller voir ce film.

Mali Ladeveze

À propos de Lucie Barresi

Bonjour,  Je m'appelle Lucie et je suis actuellement en troisième année à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse (Sciences Po Toulouse).  J'ai obtenu mon baccalauréat en 2018 (filière ES op sciences politiques). J'ai préparé le concours commun d'entrée à Sciences Po durant mon année de Terminale. J'ai, pour cela, intégré une prépa privée (Tremplin IEP). Par la suite, j'ai pu travailler pour cette entreprise, en parallèle de mes études en tant qu'assistante de communication.  Cette année, je suis en "mobilité". Autrement dit, je suis toujours rattachée à Sciences Po Toulouse mais je ne suis plus les cours de Sciences Po pendant un an. J'ai d'abord effectué un service civique de 7 mois au sein de la préfecture de Tarbes. Ensuite, j'ai fait un erasmus à l'Université Pablo de Olavide (Séville, Espagne).  L'année prochaine, je retournerai à Sciences Po Toulouse pour deux ans afin d'obtenir un master.  Les IEP sont différents des autres facultés ou des autres écoles. En effet, ils ne délivrent qu'un seul diplôme nommé "Diplôme d'établissement de Sciences Po". Autrement dit, il faut effectuer 5 ans pleins au sein de l'IEP pour décrocher le diplôme. Sciences Po ne délivre que des équivalences en terme de Licence par exemple. Outre cela, les débouchés sont nombreux et très divers. Tout dépend du master choisi. Les matières que nous suivons à Sciences Po sont : le droit, l'économie, l'histoire, les sciences politiques, les langues (nous pouvons aller jusqu'à 4 langues), la sociologie etc. En plus de cela, chaque année de nouveaux cours s'ajoutent à ce tronc commun.  Je me tiens à la disposition des futurs étudiants pour toute question ou renseignement supplémentaire sur le fonctionnement de Sciences Po.   

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