Journée Be Green Ocean

Les élèves échangent sur le thème de l'écologie

Le 19 septembre 2019, nous avons participé à une journée de sensibilisation à la préservation des mers et océans organisée à la Grande-Motte, par l’association Be Green Ocean et la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée.

Cette association Be Green Ocean a été créée en 2019, par l’ancienne nageuse Coralie Balmy, recordwoman du 200 mètres nage libre et médaillée olympique.

Équipés de masques et de tubas, nous avons plongé dans la mer pour  découvrir sous l’eau l’exposition de photos issues de la série « #365 Unpacked » de l’artiste Antoine Repessé. Sur ces photos, nous avons pu voir l’appartement du photographe rempli de ses déchets recyclables qu’il a conservés et emmagasinés durant quatre ans.

Grâce à cette exposition et en échangeant avec Coralie Balmy et Jean-Baptiste Sénégas, directeur du CESTMed (Centre d’Etudes et de Sauvegarde des Tortues Marines de Méditerranée, CESTMed), nous avons pris conscience de la quantité exagérée et aberrante de déchets pourtant recyclables que nous produisons, déchets qui peuvent ensuite se retrouver sur les plages et dans les océans. Tout ceci a évidement un effet néfaste sur l’écosystème marin. Et c’est ce que nous a expliqué Jean-Baptiste Sénégas en nous montrant très concrètement les déchets plastiques qu’il a pu retrouver dans l’estomac de tortues mortes de ne plus pouvoir se nourrir correctement.

Sur la plage, nous avons également été accueillis par les architectes de l’association Parcours d’architecture qui étaient présents, pour nous faire découvrir l’éco-construction, c’est-à-dire une façon de construire des bâtiments qui polluent le moins possible en utilisant, par exemple, des matériaux recyclés, ou encore en isolant les bâtiments de la meilleure façon possible de façon à ce qu’ils n’aient pas besoin d’être chauffés.

Grâce à l’intervention de Marie Youakim, une représentante de l’association Lafi Bala, nous avons réalisé également que le nombre important de détritus que nous produisons chaque année, est dû aussi au fait que nous faisons de moins en moins la cuisine et que nous achetons de plus en plus des plats tout préparés et conditionnés. En observant la série de photos « Hungry planet : what the world eats » de l’américain Peter Menzel qui présente des familles posant devant leur ratios de nourriture, nous avons pu discuter avec elle des différences culturelles et économiques qui existent entre les pays représentés mais aussi réaliser du nombre important de produits transformés voir ultra-transformés qui figurent sur les photos de bons nombres de pays dits riches.

Ce que nous retiendrons tous de cette journée, ce sont les chiffres que nous ont donnés nos interlocuteurs : un mégot pollue jusqu’à 500 litres d’eau, une bouteille en plastique met 450 ans à se dégrader complètement ; et même quand elle est dégradée, cela ne veut pas dire qu’elle a disparu : elle est simplement dispersée en des millions de petits morceaux.

Il est important de se responsabiliser et de se sentir concerné par ce problème. Chacun doit y mettre du sien, faire des efforts en triant les déchets, en achetant plus de produits bruts. Et ce n’est pas difficile à faire ! Certaines habitudes sont très simples à changer : utiliser des verres, des couverts, des assiettes réutilisables ; arrêter d’acheter des bouteilles en plastique et les remplacer par une gourde que l’on peut remplir chez soi ou ailleurs ; acheter en vrac, ce qui permet de ne plus acheter d’emballages inutiles ; mettre un stop pub sur sa boite aux lettres ; éviter le gaspillage ; arrêter de boire avec des pailles ; opter pour des matériaux réutilisables ou biodégradables type bambou…. Et être optimistes en pensant à l’avenir et faire tout ce qui est en notre possible pour améliorer notre condition de vie et celle des animaux marins.

Les tortues marines, les dauphins ou encore les cachalots sont une infime partie mais la partie visible de l’écosystème qui s’étouffe sous la surproduction de déchets, même recyclés et la surconsommation. L’environnement étant un bien commun, l’effort de participation de chacun n’est pas surhumain, et c’est plus que vital !

Soyons acteurs ! Soyons Be Green Ocean !

Romain Bounet, Théo Juillac-Bonnecarrère & Warren Ligdamis