Bonjour,
Aujourd’hui, vous ne verrez pas, comme à l’accoutumée un article, mais un témoignage choc.
En effet, mercredi dernier, l’auteur de ce texte a vécu le pire. Je suis Athys Doumerc et comme peuvent en témoigner mes muscles saillants (c’est ironique), je me rends à la salle de musculation tous les après-midis. Cependant, à peine avais-je terminé ma série de 350 pompes que j’entendis résonner un bruit assourdissant. Moi qui pensais qu’il s’agissait d’un projet acrosport type « Les tympans qui saignent », en vérité, c’était l’alarme incendie.
Apeuré que j’étais de brûler vif alors que je n’avais même pas réussi à comprendre ma dernière leçon de physique (comprenez par là de donner un sens à ma vie), je me ruai vers la première sortie et avertis mes camarades du danger en faisant de grands moulinets avec mes bras en amorçant un sacrifice humain pour apaiser la colère des dieux.
Cependant, réticente qu’elle était à voir un bûcher dans le gymnase, ma professeure d’EPS Mme Plagnot m’avertit enfin de la nature de ce bruit : « M’enfin, Athys, il s’agit uniquement d’un déclenchement intempestif, on n’y peut rien ! ». Ainsi, tout en relâchant un élève du bûcher que j’avais confectionné (élève qui semblait bizarrement apeuré, je ne sais pourquoi), je me posai une question : Mme Plagnot me disait-elle la vérité ? S’agissait-il d’un déclenchement inopiné ?
Le feu était en vérité assez indécis : était-il venu, puis reparti ? Ou bien des pompiers ninjas étaient-ils intervenus, cependant sans sirènes ? Trop de questions bouillonnaient en moi. Je demandai s’il y allait y avoir une cellule psychologique pour les survivants mais tout ce qu’on me répondit c’étaient des rires. Je ne devais donc compter que sur moi pour trouver l’origine de cette alarme incendie et de ce probable feu.
De retour à mon bureau, je commençai les recherches une tartine de Nutella à la bouche (le secret de l’inspecteur Derrick) et devant Youtube (une méthode alternative). Je me questionnais sur ce qui venait de se passer quand retentit à nouveau le bruit de l’enfer. Décidément, les incendies n’étaient plus ce qu’ils étaient ! Je courus donc au gymnase afin de poursuivre mon enquête lorsqu’une idée me vint : aller questionner les surveillants !
Je me ruai vers la Vie Scolaire pour questionner un AED très barbu qui m’informa que ces sonneries n’étaient dues qu’à un test (machiavélique) des alarmes incendies, tremblements de terre, tsunamis, devoirs communs de mathématiques et autres catastrophes naturelles. Et ce, de la manière la plus naturelle du monde. Cela cache quelque chose. Je suis persuadé qu’un coup se prépare. Je vous aurai prévenus !
Athys Doumerc