Il y a quelques jours a commencé en France la campagne de vaccination contre le COVID-19. Sont vaccinés en priorité les résidents des Ehpad et les professionnels présentant un risque accru de forme grave ou de décès, avec le vaccin Pfizer/BioNTech. Celui-ci, dont l’efficacité est estimé à 95%, se base sur la technologie de l’ARN messager, tout comme le vaccin Moderna (autre « grand nom » parmi les dizaines de vaccins en développement qui devrait faire parler de lui ces prochains mois).
Cependant – et ça ne vous a probablement pas échappé, les Français ont la palme du peuple le plus réfractaire à cette vaccination. Selon l’ONG médicale Wellcome, 33,3% des Français ne considèrent pas les vaccins « sûrs », et selon des études de l’Ifop et de l’Ipsos avec le Forum Économique Mondial, environ 60% des Français n’ont pas l’intention de se faire vacciner contre le COVID-19 lorsque ce sera possible. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls ; en Russie, en Afrique du Sud et en Espagne en particulier, des réticences se font sentir. On craint surtout d’éventuels effets secondaires et la possibilité que les tests cliniques aient été précipités.
Clémence Deutsch