Cet été, les canicules et autres phénomènes climatiques extrêmes se sont encore multipliés. Ce lundi 4 septembre, par exemple, a été le jour le plus chaud jamais enregistré en septembre. En parallèle, les scientifiques nous ont informés le 2 août d’une terrible nouvelle, la date du jour du dépassement. Autrement dit, nous avons consommé les ressources que produit la Terre en une année, en seulement 7 mois. Mais alors, où en sommes-nous des promesses écologiques ?
Si le Président de la République a exprimé son souhait, il y a quelques jours, que chaque élève plante un arbre, c’est davantage de la COP 28 qu’on attend des propositions décisives. En effet, la Conférence des Parties, appuyée par l’ONU, tente de lutter depuis 1995 contre le changement climatique. Pour cela 30 000 participants, des chefs d’états et des membres de la société civile, se réunissent chaque année afin de négocier des accords sur le climat.
Alors que l’utilité de ce traité international est fortement discuté, la COP 28 aura lieu à Dubaï entre novembre et décembre 2023, et elle fait déjà débat. Elle sera présidée par Ahmed Al Jaber ,PDG de la principale compagnie pétrolière des Émirats Arabes Unis. Ce qui ne manque pas de soulever quelques interrogations quant à son intérêt à diminuer l’utilisation du pétrole pour le bien-être de la planète. Cette contradiction prouve une fois de plus la difficulté des États à réagir face aux dangers climatiques.
Mais dans ces conditions, comment agir de manière plus responsable à notre échelle ? Premier fléau de nos pays développés ; la surconsommation. Sans doute pouvons-nous réduire nos émissions de gaz à effet de serre en favorisant la seconde main, le covoiturage, le troc… De plus, on nous rappelle régulièrement d’opter pour une alimentation Bio, souvent plus chère, mais pourquoi ? Car elle n’utilise pas de pesticides, dangereux pour notre santé et l’environnement. Elle privilégie également les circuits courts et le local, ce qui permet de manger des fruits et des légumes de saison, qui n’ont pas fait trois fois le tour de la planète. Puis, si vous envisagez de construire ou reconstruire votre maison, il est conseillé de choisir des artisans qui ont le label Eco Artisan et le RGE (Reconnus Garant de l’Environnement) afin qu’ils construisent une maison à basse consommation. On oublie souvent que le BTP est le plus gros pourvoyeur de déchets. Il est donc important d’utiliser des matériaux recyclables et qui réduisent la consommation énergétique du bâtiment.
En fin de compte, s’il est primordial de faire des efforts écologiques, la partie la plus importante est la prise de conscience, se rendre compte du réchauffement climatique et des changements qu’il nécessite dans nos modes de vie. Sans doute est-ce l’enjeu de ces COP ultra médiatisées, éveiller les consciences écologiques !
Julie Hombert
