De retour sur Terre, l’astronaute français Thomas Pesquet s’est exprimé devant la presse, mardi 9 novembre sur le tarmac de l’aéroport de Cologne (Allemagne), quelques heures après son amerrissage réussi au large de la Floride. « On se réhabitue très très vite », a-t-il assuré, tout en ne se disant pas encore prêt à « courir un 100 mètres ».
Thomas Pesquet dit avoir « un peu plus profité » de la phase de rentrée dans l’atmosphère, grâce aux plus grandes vitres de la capsule de SpaceX par rapport à celle de la capsule Soyouz lors de sa première mission. Le freinage a été « costaud » mais le contact avec la mer « un peu plus doux » que l’atterrissage au Kazakhstan en 2017.
Lors d’une conférence de presse organisée par l’ESA, vendredi 12 novembre, Thomas est revenu pour la première fois sur les six mois passés à bord de la Station spatiale internationale (ISS). La première bonne nouvelle est qu’il se porte bien, même s’« il faut se rebooster, se remuscler ». L’astronaute va bénéficier d’un programme de remise en forme pour retrouver ses pleines capacités physiques.
Il s’est également livré sur les événements météorologiques qui se sont déroulés sur Terre et qu’il a pu observer de l’espace.
Alors que la COP26 vient de s’achever à Glasgow Thomas Pesquet qui a orbité six mois autour de la Terre, a été témoin de plus de dérèglements climatiques qu’en 2017 « Nous avons vu des cendres traverser les Etats américains, des pays recouverts de fumée. C’était douloureux à observer ».
Thomas Pesquet reprendra également bientôt l’entraînement. Pour 2030, il pourrait se rendre sur la Lune.
Adam Naji