Juste avant le confinement, les élèves de l’Atelier ThéoNet Education aux Médias ont eu le plaisir de rencontrer Audrey et Paul, tous les deux travaillent pour le magazine Yvette.
Nous avons échangé avec eux sur le contenu du magazine, ses valeurs, son histoire mais aussi son modèle économique.
«Yvette, tu la prends, tu la feuillettes» «Yvette, le magazine qui garbure». Voilà quelques formules qui résument bien l’état d’esprit de l’équipe réunie autour Benoît Braunstein et Paul Dalla-Rosa et qui ont lancé le magazine. Yvette est en effet une bonne définition de ce que d’aucuns appellent aujourd’hui « le cool ». Yvette, c’est la décontraction !
Mais Yvette ce ne sont pas que des jeux de mots qui nous font sourire en pensant à notre regrettée Yvette Horner. Chaque mois, des articles racontent toutes les belles histoires et initiatives qui se déroulent localement. En effet, à l’occasion de sa visite au lycée Paul Dalla-Rosa a beaucoup insisté sur un point : il se passe des choses dans notre département qui ne sont pas assez relayées, mises en valeur et c’est ce à quoi s’attache le magazine sur un ton mêlant sérieux et légèreté.
Au moment de son lancement, ce sont 15 000 numéros qui étaient distribués un peu partout dans le département, à l’heure actuelle le tirage atteint 25 000. Des numéros qu’il faut concevoir, produire et et diffuser et tout cela, sans que nous, les lecteurs, nous ne déboursions 1 centime !
En effet, Yvette a fait le choix d’un modèle économique, celui de la gratuité. Comme tous les journaux et magazines gratuits, Yvette doit donc se financer grâce à la publicité. Elle utilise donc son positionnement, la mise en valeur du territoire, pour convaincre des entreprises locales d’utiliser le magazine pour se faire connaître. Et comme le magazine est un succès, les affaires marchent. Elles marchent tellement bien que l’équipe a déjà diversifié son offre de services. Elle propose aux entreprises locales de nouveaux outils de communication innovants comme cette BD créée pour la boutique En voiture Simone.
Vous l’aurez compris, si vous ne connaissiez pas le magazine Yvette avant de lire cet article, n’attendez plus ! Et si par hasard vous étiez empêché de sortir de chez vous, vous pouvez toujours retrouver Yvette sur les réseaux sociaux.
De notre coté, nous espérons une suite à notre flirt avec Yvette. En effet, après que Paul et Audrey nous aient raconté leur aventure, nous leur avons raconté la nôtre, avec Théonet. De là, est née l’idée d’une collaboration….affaire à suivre.
Despujol Enora